jeudi 10 janvier 2008

Le quotidien : une journée type

Nous nous levons vers 5h30, Lionel part vers 6h en direction de son chantier, pendant que Camille déjeune tranquillement. Vers 6h30 nous partons pour la crèche, qui malheureusement est à l'opposé de ma route pour aller au travail. Après 10 minutes de trajet, Camille rejoint les dames et les enfants (en général avec des pleurs). Camille reste à la crèche, y déjeune vers 11h30, puis ensuite Brigitte sa nounou le ramène en taxi à la maison à 12h, pour faire la sieste et jouer jusqu'à l'arrivée de Maman vers 17h45.
A mon arivée ous jouons pendant environ 1 heure, Camille dine vers 19h et ensuite au dodo vers 19h30 après une bonne histoire. !!!





La Crèche de Camille "Les beaux enfants", dans laquelle il ira jusqu'à son entrée dans l'école des Flamboyants en septembre. Tout se passe bien à la crèche, même s'il semble que Camille soit un peu effrayé par les dames mahoraises : il faut dire que le vendredi elles revêtent leur masque de beauté (un mélange épais jaune à base de cumin) qui peut facilement effrayer.





Notre quartier, qui compte en grande majorité des M'zungus (blancs), et est en pleine construction et aménagement. Nous occupons un appartement sur 2 étages en haut de l'immeuble blanc (voir la flèche), que je photographierai une fois que les meubles seront arrivés !! l'avantage de ce quartier est qu'il y a pas mal de commerces (boulangerie, banque, pharmacie,...) et LE centre commercial de Mayotte, JUMBO, avec son supermarché et ses magasins. Enfin ne vous attendez tout de meme pas à trouver des escalators, un Mc Do et la Fnac !!! Le supermarché est de taille de celui d'un de métropole, et le choix dans les magasins reste assez restreint : il y a très peu de choses de bonne qualité, et dans ce cas il faut vraiment y mettre le prix !! Ici, nous avons vite appris que lorsqu'on voit quelque chose qui nous intéresse dans un magasin il ne faut pas réfléchir longtemps : aujourd'hui c'est là, mais demain peut être pas. C'est le problème des arrivages de marchandises qui se fait difficilement (mais ce serait trop long à expliquer ici). L'autre avantage de ce quartier est qu'il est en partie habité par des COLAS BOYS, c'est à dire que vous êtes surs de rencontrer quelqu'un de la Colas en sortant de chez vous, donc on n'a jamais vraiment l'impression d'être seul.


D'après ce que nous avons entendu dire, un autre centre commercial beaucoup plus grand serait en projet à coté de chez nous, mais je pense que nous ne le verrons jamais !!!



Voici la route qui mène à mon bureau et celui de Lionel : nous longeons la côte, et devons traverser 5 villages (Majicavo Lamir, Majicavo Koropa, Koungou, Trevani et Kangani) avant d'arriver à Longoni. Même s'il y a peu de kilomètres, il faut compter environ 20 minutes : en effet, entre les poules, les zébus, les chèvres, les moutons, et les enfants qui jouent au bord de la route, il n'est pas envisageable de dépasser les 30 km/h dans les villages.
Voici une vue de Longoni, avec là où je travaille (à gauche), et le chantier de Lionel (à droite avec des grues, bien sur).



Et enfin voici une photo de mon bureau : grand mais malheureusement pas très éclairé.


Et le bureau de Lionel !!!!!

1 commentaire:

rivaudfamily a dit…

salut les Petit et bienvenue dans la famille des expats!
Je suis ravie de voir que cela à l'air de vous plaire et que l'adaptation se passe plutôt bien.
On vous souhaite bonne installation dès l'arrivée du container, fête péter la bouteille et envoyer nous une photo, Marie on voudrait bien voir ta trombine!
Lionel, tu ne sais pas faire fonctionner le retardateur ou quoi?
Une photo genre sur la terrasse ou au bord de l'eau!
Pour ce qui est des pénuries récurrentes de denrées, on compatit, la Guyane connaît elle aussi des approvisionnements irréguliers mais ce n'est pas grave on découvre les denrée locales pour le plaisir!
Bisous des Rivaud alias les Tongs depuis Cayenne city